Chapitre 2…

Carla  toute occupée, ce matin là à débarrasser le petit déjeuner, elle se rappela du soir où ils étaient allés dans la boite de nuit à la mode : « Ze Boite ».

Elle attendait Rémy à l’ intérieur, lui devait la rejoindre avec  des amis.

Mais à l’ entrée de « Ze Boite », 8 vigiles lui avaient refusé l’ entrée, car un de ses amis était connu comme le renard blanc (oui, je sais on dit le loup blanc ! Mais un renard blanc c’ est plus  la classe !).

Son ami était surtout connu pour sa violence après plusieurs verres…

Le fait de lui refuser l’ accès à « Ze Boite » le mis hors de lui, il déclara à Rémy :  » Tu vas voir si j’ entre pas ! Ils ne savent pas qui je suis ! » (en même temps on s’en fout un peu de qui il est ce con …)

Et en moins de temps qu’ il ne faut pour le dire (enfin, l’ écrire) son ami monta dans sa Mirrssidiss, termina la bouteille de scotch en une goulée  et roula à toute vitesse en direction de la porte d’ entrée de « Ze Boite ». Il renversa les 8 vigiles sur son capot et défonça la porte.

Ce fut une expérience horrible pour Carla !

Elle dut rendre visite à Rémy, au parloir de la prison de « La Santé » pendant une semaine. La police l’ y avait mit  en garde à vue.

UNE SEMAINE de garde à vue !!

La police avait compris à qui ils avaient à faire.

Enfin, Carla chassa de son esprit ces mauvais souvenirs et embrassa Rémy qui partait travailler, et alla faire la vaisselle (trop chouette !).

Elle était loin d’ imaginer que cette journée allait être dramatique pour Rémy…

Il lui avait caché que depuis quelques semaines il subissait des pressions de la mafia chinoise, qui voulait s’ accaparer ses matériaux de construction.

En deux années d’ existence, son entreprise « Construction DTR » (NDLR : Construction Dans Tes Rêves.) avait rapportée plusieurs milliards de francs de bénéfice à Rémy (je vous rappelle qu’ on est au début des années 80 ! 1980 bien sur, et l’ euro n’ existait pas !).

Mais Rémy s’en foutait de tout cet argent. (Un grand foufou ce Rémy !)

Lui ce qu’ il aimait par dessus tout ?

C’ était admirer les poils qui lui poussaient sur les oreilles.

Oui, Rémy avait du poils aux oreilles, et pas qu’ un peu !  Une vrai fourrure !

Ses amis le surnommait : »Poils aux oreilles. » (oui, ces amis sont des grands originaux dans le choix des surnoms !)

… Les triades le menaçaient de mort… Rémy craignait pour sa vie …

Ce matin là, alors qu’il venait d’arriver  sur son chantier, Rémy vit une Mirrssidiss noire aux vitres teintées débouler à toutes vitesses.

Son chef de chantier, Diégo, qui était aux commandes d’ une grue de 18 mètres, voyait que les hommes à bord de la voiture étaient armés de pistolets, de mitraillettes et avaient des têtes de Bruce Lee… Diégo était au courant des menaces qui menaçaient de façon menaçantes son patron.

Alors que Rémy s’ avançait vers les « bridés » comme ils les surnommaient (lui aussi était très original dans les surnoms, et pas raciste pour pour 2 sous, ni même 1 sous..), donc… alors qu’il s’ avançait, Diégo, chef de chantier déclencha le largage de la palette de poutrelles qui pendait au bout de sa grue.

Il visa juste !

La demi tonne de poutrelles s’ écrasa sur la Mirrssidiss dans un vacarme de tôles froissées, de parebrise explosé et de hurlements de quatre mafieux Chinois qui comprennent qu’ils sont en train de mourir broyés …

En sortant du commissariat d’où il venait de témoigner de cet horrible « accident » de chantier qui avait fait 4 morts, (ah ouais quand même !)dans d’horribles souffrances, car ils n’étaient pas morts sur le coup (beurk !).

Rémy décida, comme ça, sans réfléchir , qu’ il allait changer de direction au niveau professionnel et qu’il allait ouvrir un hôtel de luxe en Normandie (rien à voir avec la chanson ou la construction me direz vous ? Mais il est comme ça Rémy, c’ est un fou furieux qui fait ce qu’ il veut !)

Mais se sera dans le chapitre 3…   patience…