Avant toute chose, il faut savoir que j’aime le vin.
C’est con à dire mais j’aime le bon vin.
C’est surement dû à mon père qui me faisait goûter de très bons vins…
Bref, pour déguster un vin, il faut 3 examens…
Examen Visuel
Examen Olfactif
Examen en Bouche
Donc commençons par l’examen visuel.
Il faut observer la limpidité : un vin limpide n’est pas forcément transparent.
Observer la brillance : la brillance ou éclat du vin, révèle l’aptitude du vin à réfléchir la lumière. Le manque de limpidité est dû à de minuscules particules en suspension, d’origines diverses . Ces troubles indiquent un élevage médiocre.
L’intensité colorante dépend parfois des cépages (peu d’intensité des Pinots, grande intensité des cabernet, syrah).
Souvent une robe claire signifie une cuvaison écourtée, une vendange diluée (pluie), une maturité insuffisante,…
Une robe foncée au contraire est plutôt significatif de grand vin réussi : extraction et cuvaison soignées, faible rendement, veilles vignes…
Il faut savoir que la robe évolue avec le temps.
Pour les rouges, la robe d’un vin jeune sera plutôt violacée alors que celle d’un vin très âgé aura des tons brique.
Robe des vins rouge : violet, rubis, grenat, brun
Robe des vins blanc : citron, or, ambré, brun
Le jambage du vin (ou gras du vin) : quand on fait tourner doucement le vin dans son verre on regarde ensuite les parois du verre. On y voit les jambes apparaître. On dit aussi que le vin pleure.
Passons à l’examen Olfactif :
Il y a ici aussi 3 étapes à respecter. On les appelle les 3 nez.
Le Premier Nez : le verre est immobile, tenu par son pied.
On flaire, on sent délicatement le dessus du verre pour apprécier les arômes les plus volatiles.
On « vide » bien l’air de son nez ensuite. Puis on recommence. On respire par petites saccades en fait.
Vient le Deuxième Nez : on fait tourner son verre de façon à y faire tourner le vin : par ce geste, on aide le vin à s’oxygéner. Du coup on a plus d’arômes à découvrir. On respire comme pour le premier nez, par petites saccades tout en vidant bien l’air de son nez à chaque fois.
Le Troisième Nez : il est réservé aux vins vieux. On remue son verre comme pour le deuxième nez, c’est à dire en faisant tourner le vin dans le verre. Puis le dernier mouvement est cassé d’un coup. Net. C’est là que les arômes les moins volatiles se manifestent.
Mais quels sont ces fameux arômes ?
Étonnamment, il y’a 3 types d’arômes.
Les arômes Primaires : ce sont les arômes spécifiques d’un cépage. Le muscat, le gewurztraminer sont des cépages très aromatiques.
Les arômes Secondaires : Ils sont floraux , fruités ou vineux.
Les arômes Tertiaires : ou bouquet , ce sont des arômes de vins vieux.
Les défauts du vin sont les goûts de bouchon, de colle, de vernis à ongle, de vinaigre, d’œuf pourri.
La dernière étape : L’examen en bouche
Goûtez de petites quantités : un excès de vin entraîne une déglutition trop rapide et fatigue le dégustateur.
On envoie le vin vers le fond de la gorge puis on le fait revenir en avant.
On aspire alors un peu d’air par les lèvres pour le diffuser (meilleur imprégnation des muqueuses) et le réchauffer. Ensuite on rejette ou on avale.
Le premier contact avec le vin (1-2 secondes) est déterminant. On appelle ce moment : l’attaque. On aime ou n’aime pas ce vin, ses caractéristiques apparaissent.
Les saveurs captées par la langue sont: sucré, acide, salé, amer.
Voici quelques mots de vocabulaire qui blufferont vos amis.
Quand on parle de sucré on dit : liquoreux, doux, sec, brut.
Quand on parle de trop d’acidité, on dit : acide, vert, mordant, nerveux, acidulé, piquant, pointu.
Quand on parle d’une bonne acidité, on dit : frais, vif, souple, équilibré.
Quand on parle d’une acidité insuffisante, on dit : mou, plat, flasque, « goût de bière »
Lorsque les « pros » parlent d’astringence : il s’agit d’une impression de dessèchement de la bouche. Cela provient des tanins qui sont gages de longévité. Les tanins sont apportés par la rafle et la peau du raisin lors de la macération, c’est pourquoi il sont peu présent dans les vins blancs et les vins rosés.
Les termes utilisés sont : souple, coulant, équilibré, boisé, ferme, dur, rude, âpre, amer, acerbe, astringent.
Lorsqu’on parle de l‘alcool du vin, on dit : généreux, capiteux, brûlant, chaud, puissant, plein, vineux, suffisant, léger, petit, faible.
Pour la consistance du vin en bouche, on dira : étoffé, gras, rond, charnu, charpenté, plein, mince, maigre, décharné.
Pour la persistance aromatique, on parlera de : très longue, longue, moyenne, courte.
Voici les arômes les plus courants que vous êtes susceptible de rencontrer dans le vin.
Fruité = Framboise, Cerise,Cassis, Mûre, Abricot, Citron, Orange, Pêche, Poire, Pomme, Pamplemousse, Mandarine, Figue, Mangue, Ananas, Lychee, Pruneau.
Floral = Violette, Rose, Miel, Acacia, Tilleul, Aubépine, Jasmin, Camomille.
Végétal = Champignon, Foin, Herbe, Sous-bois, Fougère, Paille, Humus, Menthe, Terre, Poivron vert, Olive verte, Truffe, Thym.
Épicé = Cannelle, Poivre, Muscade, Réglisse, Laurier, Safran, Clou de girofle.
Boisé = Écorce, Pin, Sapin, Cèdre, Vanille, Résine.
Autres arômes = Noix, Noisette, Tabac, Beurre, Silex, Pierre à fusil, Cuir, Pain grillé, Goudron, Gibier, Caramel, Café, Chocolat noir.
Vous voilà équipé pour déguster correctement le vin, et pourquoi pas donner quelques leçons à vos amis.
Bonne dégustation… avec modération bien sur…
source : internet (monde magique d’informations 🙂 )
Très intéressant! Mais ce doit être encore mieux en « vrai » 😉
J’aimerai faire la route des vins… mais c’est pas moi qui conduirai 👿
Nous avons fait le week en dernier la route des grands vins en Bourgogne
ouppss les prix………….
alos, c’était bien ou pas ? j’adorerai le faire !
Je te le recommande
Très bonne explication de toutes les étapes pour déguster un vin correctement , Merci beaucoup.