Je le vaut bien de prendre soin de moi ? non?

Suite à l’ étonnant, désappointant, flippant et déprimant  constat fait l’ autre matin  devant mon miroir (qui ne réfléchit toujours pas …), je me suis dit : « Tiens faudrait rafraîchir cette couleur de cheveux qui me semble bien terne… »

Plutôt que d’ aller chez ma coiffeuse habituelle (Oui, j’ ai une coiffeuse habituelle, et alors ?) Mais là, pas de bol, elle avait fait du bricolage chez elle, et s’ était entaillé le doigt avec un cutter…Cri, douleur, sang, évanouissement, hôpital, couture chirurgicale, souffrance, rééducation du doigt qui va bien dans le ciseau, temps d’ adaptation … Bref, beaucoup trop long pour moi qui avait une envie folle de me faire recoiffer le moral (Oui ma coiffeuse travaille chez Deux Sanges, et alors ?)

Donc, plutôt que d’ aller chez ma coiffeuse habituelle (suivez un peu…) parce qu’ elle était en arrêt de travail (bah, cela ma parait évident , vu sa blessure) je me suis fait ma couleur toute seule ! Comme une grande, dans ma salle de bain, devant mon miroir qui n’ en revenait pas …

J’ avais choisi « châtain-clair », histoire de « rajeunir » ma tête, enfin essayer en tout cas. J’ avais, une fois de plus, choisi la marque qui dit que je le vaut bien.

……. Pour faire court, la prochaine fois je prendrais la marque qui dit « Prend soin de toi », c’ est peut être plus efficace…

Anniversaire surprise pour Maëva

C’ est avec une multitudes de difficultés que nous avons organisé un anniversaire surprise à Maëva.

Il a fallut trouver les numéros de téléphones ou les adresses MSN de ses copains et copines.

Les joindre, fixer une date, organiser un commando pour l’ éloigner de la maison, faire les préparatifs, se cacher en attendant son arrivée.

Bref, après tout ce stress, elle est arrivée, sans se douter de rien. Tout le monde lui a crié « bon anniversaire » et elle, comme on s’ y attendait, elle a pleuré ! De joie bien sur !

Merci à Audrey pour son aide « commando », à Charlotte, Alice,  Baptiste , Kevin, l’ invitée  surprise

Quelques phrases cultes :

Gaëlle : Moi je suis un boulet, parce qu’à la maternelle j’avais jamais la trottinette !

pour l’ aide culinaire…

Charlotte : eh ben moi, eh ben moi, j’ai eu 17 en maths ! Eh ben moi, eh ben moi mon médecin il m’a dispensé de sport pendant 3 mois ! Eh ben moi, eh ben moi j’ai dormi !

Mathilde : oh! ouiiiiii, je peux avoir un verre de lait chaud , Françoise, s’il te plait ?

Kevin : Eh ben moi, eh ben moi….

et bien d’autres encore….

En Attendant Maëva…                                                                              SURPRISE !!!!!

Emouvée

Charlotte s'est trouvé un ami

Allez, au lit !

code code code okay …

Bon, ça c’ est fait ! Marc a eu son code de la route se matin.route

Maintenant on va pouvoir passer aux choses sérieuses : Les leçons de conduites !

"On the road again, again…"

La Mouche de Monsieur Gaspin

Je fais un post avec une petite nouvelle que mon chéri a écrit. Moi, j’adooooore !

Elle est petite, velue et moche. Elle a dû traîner, comme toutes ses comparses, dans beaucoup d’endroits peu recommandables. Elle vole au petit bonheur la chance dans la seule et unique pièce de Monsieur Gaspin.

Lui, n’a plus rien ni personne. Il est si seul qu’il ne connaît plus la joie du partage ni le sens du mot « ensemble ». Il n’a plus ni la force ni la volonté de vivre. A force de ressasser son passé, ses malheurs, sa déchéance il a perdu goût à la vie. Il se laisse doucement mais sûrement mourir. Sa chambre est sale et aux yeux de la mouche cela représente un vrai paradis, il y a de quoi manger, pondre et dormir. C’est tout ce qu’ elle demande ; et pouvoir trouver tout ça au même endroit est un rêve pour elle. Elle est heureuse.

Après de nombreux passages sous le nez de Monsieur Gaspin, il finit par la remarquer. Il sait qu’il pue et que ça attire les mouches. Il la regarde et hésite à la tuer. Elle se cogne bêtement au plafond, et ça amuse Monsieur Gaspin. ça faisait longtemps que Monsieur Gaspin ne s’était pas amusé. Elle joue avec la lampe, ça l’attire irrésistiblement. Elle se pose, se brûle, mais y retourne à chaque fois. Elle est têtue (et un peu con) comme Monsieur Gaspin. La nuit, la mouche est joueuse, elle fait des ronds, des huit et pleins d’autres figures ; dont il ne connaît pas le nom. Il l’observe en cachette et prend du plaisir à le faire.

Monsieur Gaspin a trouvé un sens à sa vie… Il va s’occuper d’elle ; la nourrir, la choyer. Elle est désespérément commune mais c’est SA mouche. Et ensemble ils ne feront rien, rien ; mais ensemble !

De peur de perdre sa nouvelle amie, Monsieur Gaspin ne sort plus, n’aère même plus l’unique pièce qu’il occupe. La mouche devient moins farouche et commence à se poser de plus en plus souvent sur lui. Il aime bien ça car ça le chatouille. Voila une autre sensation qu’il avait oublié et qu’il redécouvre avec plaisir : le contact. Peu à peu, il oublie sa timidité et lui parle, lui raconte des moments de sa vie, se confie. Et ça lui fait du bien. Elle, elle mange et quelquefois il semble à Monsieur Gaspin qu’il l’entend roter. Un tout petit rôt, tout mignon.

Grâce à la mouche, Monsieur Gaspin reprend goût à la vie. Il recommence à siffloter, chantonner, parler et même faire des projets sur l’avenir. Après deux semaines de vie commune il lui a donné un nom : Jocelyne. Il trouve que ça lui va bien. Jocelyne a grossit et elle a maintenant un terrible appétit. Monsieur Gaspin pense à tout ce qu’ils ont en commun. La taille (il n’est pas très grand), la pilosité, la laideur, leurs solitudes communes… Plus il y pense et plus il se dit qu’elle aurait fait une bonne compagne. Fidèle, complice, tolérante, joueuse. A bien y penser, Monsieur Gaspin commence à réaliser qu’il est tombé amoureux de sa mouche. Si petite, si fragile. Mais comme il n’a plus de revenus depuis longtemps, il appréhende de ne pouvoir subvenir indéfiniment à ses besoins. Alors il trouve des subterfuges, cache des restes dans des placards, ouvre de vieilles boîtes de conserves et les laisse négligemment traîner sur la table. Et ça marche, la mouche ne se doute de rien !

Mais, après quatre semaines de vie commune-faite de concessions et de privations-le manque de nourriture finit par avoir raison de Monsieur Gaspin et dans un dernier sursaut, il sourit ; songeant que n’ayant plus rien à lui offrir il pouvait lui léguer son corps…

Pierre

Share This